La startup française Mistral AI a publié un rapport sur l’empreinte environnementale générée par son principal modèle, Mistral Large 2. Son entraînement est évalué à 20,4 kilotonnes équivalent CO2 (ktCO2e), ce qui correspond environ à 3 375 trajets en avion autour de la Terre pour un passager, selon le calculateur de l’ADEME. Dans un contexte d’accroissement rapide de la demande, cette analyse démontre la nécessité d’une IA plus responsable.
De son côté, Google révèle les coûts environnementaux spécifiques liés aux requêtes effectuées avec son modèle Gemini AI, assurant que chaque prompt consomme moins d’énergie qu’une émission télévisée classique de 9 secondes. L’étude prend en compte la consommation réelle des processeurs et des centres de données lors du calcul actif, ainsi que celle des équipements en veille, des systèmes de refroidissement et des autres charges indirectes liées à l’infrastructure.
Ensemble, ces initiatives témoignent d’une prise de conscience croissante du secteur autour de la nécessité de concilier performance et durabilité.
Pour approfondir cette thématique, fifty-five vous invite à découvrir notre dernière étude dédiée à l’impact environnemental de la GenAI. Ce rapport propose des stratégies concrètes pour réduire l’empreinte carbone des applications IA, accompagnée d’une infographie détaillée synthétisant les principaux enseignements du rapport.
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La décision antitrust d’un tribunal américain concernant Google a finalement écarté l’hypothèse d’un démantèlement du groupe ainsi qu’une possible séparation imposée de ses actifs phares comme Chrome ou Android. Un juge fédéral a estimé que des mesures aussi radicales seraient trop complexes à mettre en œuvre et risqueraient de perturber l’usage des utilisateurs et l’équilibre du marché numérique, d’autant que la concurrence évolue avec l’essor des technologies d’intelligence artificielle générative — que le tribunal considère comme une nouvelle force concurrentielle, capable de dynamiser le marché sans nécessiter un démantèlement immédiat de Google. La corporation conserve donc la possibilité de maintenir ses accords pour apparaître comme moteur de recherche par défaut sur Safari et Firefox, à condition de cesser toute exclusivité.
Cependant, le tribunal n’a pas entièrement exclu les sanctions : la firme devra désormais ouvrir une partie de son index de recherche à la concurrence via des licences payantes, même si ce partage ne sera offert qu’une fois. La portée concrète de cette décision reste toutefois limitée, et l’avenir du dossier demeure incertain, avec un appel prévu du côté de Google et une nouvelle audience qui pourrait viser son activité publicitaire, notamment avec DoubleClick et AdX.
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En parallèle de son procès antitrust aux Etats-Unis, Google fait face à une nouvelle bataille juridique en Europe autour de sa fonctionnalité “AI Overviews” (un outil générant des résumés d’informations issues de multiples sources en haut des résultats de recherche), accusée de porter atteinte au modèle économique des médias. Les éditeurs déplorent l’impossibilité de se retirer de ce dispositif sans être totalement déréférencés et demandent des mesures à la Commission européenne et à la CMA britannique pour protéger leur modèle économique.
Selon une étude, le trafic des sites d’information pourrait baisser de 79% avec AI Overviews ; Google affirme que le nombre de clics reste stable mais reconnaît que l’avenir de la fonctionnalité en France demeure incertain sur le plan juridique. Malgré les promesses de l’entreprise, l’arrivée des AI Overviews soulève de fortes inquiétudes quant à la pérennité des médias européens et à l’équilibre du marché de l’information en ligne.
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Les “pause ads” sont des publicités diffusées uniquement lorsqu’un utilisateur met en pause son contenu sur une télévision connectée. Ce format propose de capter une attention maximale car le spectateur reste face à l’écran, souvent pour consulter un second dispositif ou envoyer un message. Contrairement aux spots traditionnels, la publicité en pause est perçue comme moins intrusive et peut inclure des messages interactifs ou shoppables pour favoriser l’engagement immédiat.
Après une phase d’expérimentation limitée par un manque de normes, les “pause ads” entrent désormais dans une ère d’industrialisation grâce à l’initiative « Ad Format Hero » de l’IAB Tech Lab et l’intégration programmatique via des plateformes comme Magnite. Ce format attire éditeurs comme annonceurs par sa simplicité de déploiement et son fort potentiel d’engagement, avec une progression attendue des investissements, notamment de la part des PME et acteurs locaux.
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