PRODURABLE 2025 a rassemblé des acteurs d’horizons variés — grands groupes comme Bpifrance, acteurs publics tels qu’Ecolab, ou encore cabinets de conseil comme HAATCH et fifty-five.
L’édition de cette année a été particulièrement riche en événements consacrés à l’intelligence artificielle : au total, 1 conférence officielle, 12 ateliers et 2 récits sur le sujet, un signe que la maîtrise de l’IA est devenue un enjeu transversal et incontournable, tout en restant un défi commun. Les intervenants ont abordé des thématiques complexes et parfois controversées, tant sur le plan éthique que technique, auxquelles le secteur du développement durable est désormais confronté.
→ Comment concilier intelligence artificielle et durabilité, sans freiner l’innovation technologique ni la production industrielle ?
→ Comment intégrer l’IA au pilotage des stratégies ESG ?
Toutefois, bien que l’IA se soit imposée comme l’un des sujets phares du plus grand salon européen consacré à l’économie durable, nous avons pu constater que de nombreux acteurs ignorent encore comment aborder concrètement les usages d’IA sur le plan de la responsabilité, que ce soit sur les aspects techniques ou organisationnels. Ce sujet a nourri de nombreux échanges entre nos experts présents sur place et les participants de l’événement.
Une question également cruciale pour un déploiement responsable de l’IA : comment s’engager dans cette évolution de manière raisonnée, en s’appuyant sur de bonnes pratiques et une formation adaptée pour les équipes ?
Pour répondre à ces enjeux, fifty-five a développé une expertise unique permettant d’identifier les risques et opportunités liés à l’intelligence artificielle et de promouvoir les bonnes pratiques pour une IA à la fois frugale et utile. Selon notre étude réalisée avec The Brandtech Group et Scope3, la formation émerge comme un des leviers clés identifiés pour réduire l’impact environnemental de l’utilisation de l’IA générative.
Dans une interview pour le Monde Numérique, Ludovic Moulard, Global Sustainability Director de fifty-five, partage un chiffre significatif : un utilisateur bien formé peut consommer jusqu’à 50 fois moins d’énergie qu’un débutant pour un résultat équivalent.
Une gestion éclairée nécessite de savoir mesurer. Au cours de cette édition de PRODURABLE, fifty-five a partagé son outil de diagnostic des usages de l’IA dans l’entreprise, ainsi que son calculateur carbone, qui permet de mesurer l’impact environnemental des activités liées à l’IA dans un contexte marketing. Présenté lors de plusieurs ateliers sur deux jours, ces instruments ont suscité un vif intérêt auprès de représentants RSE et ESG d’entreprises très diverses, indiquant que les acteurs économiques recherchent désormais des approches concrètes et pragmatiques pour mieux maîtriser leur évolution. L’adage “on ne gère bien que ce que l'on mesure” s’applique à l’IA comme à toute autre technologie, et considérant l’empreinte carbone de l’IA générative (ex : ChatGPT a indiqué traiter 1 milliard de requêtes en une journée, soit l’équivalent carbone de 100 vols autour de la Terre par jour), sa mesure se doit d’être partie intégrante de tout projet. Un dashboard calibré par des experts permet de surveiller cet impact pour un pilotage ESG complet.
Pour en savoir plus sur le réel impact environnemental de l’IA générative, notre étude complète est téléchargeable ici : A deep dive into the environmental cost of Gen AI.
Parmi d’autres bonnes pratiques identifiées durant nos recherches pour limiter l’impact environnemental de l’IA, fifty-five recommande notamment de considérer l’emplacement du centre de données utilisé par le modèle d’IA – s’il est situé dans un pays priorisant l’énergie renouvelable, son impact peut être ainsi réduit. Réduire la taille des outputs est également recommandé, comme sélectionner des modèles minimalistes. Plus un modèle a de paramètres, plus il nécessite de ressources informatiques et plus il consomme d'énergie. Dans la mesure du possible, choisir un modèle plus “petit” (tel que Google Gemma 2 ou GPT-4o mini) utilisera moins de ressources.
Mais avant toute démarche d’adoption de cette technologie, une question clé s’impose : à quoi l’IA va-t-elle réellement servir pour mon business ? Le déploiement de l’intelligence artificielle doit répondre à un besoin où sa capacité à résoudre des tâches concrètes démontre une réelle utilité, et non comme une simple tendance à suivre par principe. Beaucoup d’entreprises font l’erreur d’adopter l’IA sans considérer ce facteur, menant notamment à un retour sur investissement encore très minime. Choisir uniquement les cas d’usage d’IA les plus pertinents est le meilleur moyen de maximiser l’utilité de cette technologie tout en réduisant son impact ; retrouvez nos recommandations détaillées pour sélectionner vos cas d’usage IA dans notre ebook GenAI : transformer les promesses en réalité.
Cette idée, largement partagée lors d’un atelier à PRODURABLE, est également soutenue par fifty-five. Pour découvrir comment fifty-five peut vous aider à accélérer votre transition durable, n’hésitez pas à contacter nos experts Ludovic Moulard et Agathe Gourhannic.
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